Les nuées folles altèrent l’oubli

Les nuées folles altèrent l’oubli
Des espérances encore vivantes
L’ultime gîte
Il faut que je m’allège,
Scrute, ardente, les si lents cieux épars,
L’usage, l’image et la ruine.
Des formes en nombre
Peuplent les toiles
Ce cri perçant […] est notre souffle.
Compagnon solitaire,
Tout habillé de jour,
Ne retenir du réel que son ossature
Il ne faut pas longtemps pour ressentir une plage.
C’est à la lumière du matin qu’un rêve se regarde.
Les suffocantes sensations d’un été tropical.
Et toujours se demander si ça va.
Qui peut bien se cacher dans un arbre en cépée ?
Quelques mots pour Charlie. Un petit poème pour son i.
C’est à l’automne qu’on se le dit: à demain !
Le cœur, chaud, se serre et libère ses élans.
Un an plus tard, un an déjà, et le sel de ton être assaisonne toujours nos vies.
Quelques mots et une image en tête: reflet.
Entre lac et ciel se prélasse la terre du Lavaux.
Quand le cœur s’enrhume aux premiers pollens du printemps.
Pernicieuse houle qui sur ses crêtes nous porte au loin et dans ses ventres nous abandonne.
Le soleil n’a d’intérêt que de dos.
C’est un désir de paix qui me conduit au froid.
Mot à mot, phrase à phrase, quand le chapelet du temps résonne dans l’heur des jours.
Ce qui m’agite dans l’impatience du temps: l’angoisse.