Les âmes errent de porches en porches, de portes closes en portes closes. La ville s’est affadie par manque des autres. Les convives ne le sont plus. Aucun tintamarre ne sonne, aucun brouhaha ne résonne. Même les échos se sont tus, aigres de ne chatouiller plus personne. Nos amitiés se renoueront-elles aux premières saveurs du dégel, aux premiers bruissements des tables et des chaises sur le sol doux de nos souvenirs? Le soleil est à l’intérieur. Il attend.
Cette galerie, quatrième du genre, a été préalablement publiée sur la plateforme pour la photographie en suisse photoagora.ch pour la chronique collective en texte et en images initiée le 13 mars 2020: Temps suspendu