Personne ne le disait, mais si nous étions là, c’était pour la promesse d’une splendeur.
Au bout du chemin, nos yeux s’ouvraient sur un objet singulier, fait de blanc, de gris et de brume.
Nous avions gravi une colline exaltée dont nous ne redescendrions plus.
C’était Ronchamp, il y a bien longtemps.
Charles Bueb, avant nous, était passé par là. Il nous en a laissé des images. Celles d’une époque audacieuse et peu soucieuse. Faite de gestes conquérants et poétiques.
Les éditions facteur humain ont édité un ouvrage des photographies de la chapelle Notre-Dame-du-Haut de Le Corbusier à Ronchamp. Cette édition a bénéficié d’une campagne de sociofinancement à laquelle j’ai pris part.